mardi 6 avril 2010

Can't smile without you...


Bonsoir tout le monde !

Cela fait deux jours, que je suis malade et je dois avouer que durant le repos de rigueur pour me remettre de mon rhume foudroyant, j'ai pris le temps de réfléchir sur un point important de la (ma) vie. Tout d'abord, avant de développer je vous vois déjà rire : "AHAHAHA un rhume et le mec est K.O...". Ok, c'est un rhume, mais un rhume américain d'accord !!! Et j'ai toujours eu le rhume mauvais, certains c'est le rhum, moi c'est le rhume...excusez cette vanne moisie ;)

Bref, je me suis posé moult (adverbe qui ne s'accorde pas...je précise) questions existentialistes durant mes périodes de délire dues à la fièvre et autres médicaments louches que j'ai pris, j'avoue, un peu au hasard. Mais bon, je suis toujours en vie c'est ça le principal. Plus sérieusement je me suis interrogé sur l'amour, car durant mon temps de convalescence j'ai reçu des appels d'amis, de la famille, d' Orange (Pourquoi vous voulez résiliez votre forfait => Parce que je suis aux States pour un an connard !). Et je me suis demandé pourquoi malgré la distance et les courts entretiens téléphoniques on arrive à être sûr d'aimer encore sa famille, ses amis, son chien..? Et je crois que j'ai trouver ma réponse, vous savez votre crédo qui ne laisse aucune place au doute. Cette définition qui vous est propre et qui vous suivra jusqu'à la fin de vos jours (normalement...). Pour moi aimer une personne c'est tout lui devoir, sans qu'elle ne me doivent rien en retour. Alors je sais que la moitié de MA réponse se trouve dans le refrain de je ne sais quelle chanson de la mémorable comédie musicale Roméo & Juliette. Mais la mienne comporte deux parties...Ouuuuf !

C'est vrai que je vous dois tout, à vous mes ami(e)s et ma famille, que vous ayez 3 ans (pétit Noah mééégnon) ou 90 ans (mamé). A ma famille je dois tout simplement, tous les sourires, toutes les émotions, toutes les réflexions, tous les moments de joie et de peine que nous avons traversés. Aujourd'hui je suis un (petit) fils, (beau) frère, tonton, parrain, neveu, cousin fort et comblé. Vous m'avez entouré quand ça n'allait pas, mais surtout vous avez su être patient et compréhensif le temps que je termine mon adolescence tardive et que je mette ma vie sur les bons rails. J'ai trouvé à travers vous des réponses, la simplicité qui me manquait. Quand à vous les ami(es), que je vous connaissent depuis 23 ans ou depuis beaucoup moins que ça, je vous doit tout autant. Vous qui étiez plus au courant de mon intimité, ces choses que l'on ne partage pas avec sa famille. Ces choses qui nous font si peur, si mal qu'on ne souhaite pas inquiéter les siens avec. Alors je me tournais vers vous, quand j'étais au fond du trou, quand je ne voyais plus la lumière. Vos épaules étaient si larges. Et à chaque fois, putain je sais pas comment vous faisiez, mais vous me faisiez redécoller vers de nouvelles aventures. De plus, si je vous dois bien tous encore un chose, c'est d'avoir été là dans les bons moments, lors des fous-rires, des anniversaires, de ma première cuite et de son lendemain ("Non papa, je suis pas en état pour aller en cours aujourd'hui..."), de ma fête de départ, des baptêmes, des mariages, des soirées en boîte et celles sur un canapé à jouer (à God of War ou Fifa surtout) ou dans une cuisine à refaire le monde.

Voilà, et en ce qui me concerne, vous l'aurez compris vous ne me deviez rien, nada, nothing (USA oblige). Je ne vous demande rien et je n'attends rien de vous. Car tout simplement vous m'avez déjà tout donné, chaleur, sourires, conseils, temps, encouragements, coups de pied au cul, regards, larmes. Quand il le fallait, c'est important. Vous avez fait de moi un homme comblé et heureux. Et si ce soir j'écris pas sur les gros (4x4) américains, la bouffe, les boissons hallucinantes, Obama et sa réforme de santé, mes (més)aventures, c'est justement parce que j'avais envie de vous dire merci, avant d'oublier. Je ne voulais pas remettre ça à un autre jour, parce que ces mots je les penses depuis plusieurs années, et ce soir je suis apaisé et confiant tout simplement en vous sachant à mes côtés. Il m'aura donc juste fallu un mois seul loin de vous et un rhume américain pour m'aider à les mettre en forme et à les résumer en une phrase :
"Je te dois tout, mais tu ne me dois rien Papa, Samir, ma Mini Clubman, Laet, Brice, ma future télé, Leanne, Cynthia, Mamie, mon amour passé, Quentin, Roberto, mon ancien ami, Maman, Céline, ma future femme, Bernard, Olivier, mon Ambilight Phillips, Mélanie, Green, ma future voiture, Abyss, Noah, mon (ma) future ami(e)..." (Ne cherchez pas un ordre de préférence, j'aime beaucoup plus ma chienne que beaucoup de gens ou matériels cités dans cette liste...;-) ).

A plus ;)

Julien / Moujik


3 commentaires:

  1. tu sais quoi ... ca m'a fait monter les larmes aux yeux ton texte ... T'as vraiment trouve les mots exacts pour ce que tu ressens mais aussi ce que je ressesn et ce que ressent tout etre entoure d'une famille et d'amis qui l'aiment.

    Merci Julien :)

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  2. Ahahahaha (c'est pour le passage de la chienne...)

    T'es fier de moi j'ai pas pleuré ouais je sais je suis un super héro. Bon quand on te connait on sait que t'es pas le meilleur malade de l'univers donc j'imagine bien l'état dans lequel tu étais mais t'as survécu yeahhhh!

    Bref trève de plaisanterie Je t'aime même si tu arrives à m'agacer du plus profond de mon coeur. Oui je sais j'ai jamais épargné Ju et je l'épargnerai jamais parce qu'il le vaut bien!

    A la vie à la Mort mon ptit père!

    Je t'ai dit des mots d'amours pour les 10 ans à venir là alors on en parle plus et on fait comme si ça n'avait jamais existé. Ce message s'autodétruira dans 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1,... 0

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  3. (Ne cherchez pas un ordre de préférence, j'aime beaucoup plus ma chienne que beaucoup de gens ou matériels cités dans cette liste...;-) ).

    BIEN DIT !!! Bisu MULJICLE

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